Associations

Les Amis d'Escolore
château médiéval
puy de dôme
France

 

 

 

Les Seigneurs

À ce jour, les recherches entreprises ont permis de remonter jusqu'à Jean 1er de LANGHAT (?-1453), Sénéchal d'Auvergne et de Beaucaire, Chambellan du Roi Charles VII, baron en 1450, époux de Marguerite GOUGE de CHARPAIGNES (1401-?) qui était seigneur d'Escolore en 1416.
Le baron d'Escolore tenait son fief de l'évêque de Clermont auquel il devait rendre « foy et hommage ».

La baronnie se transmit aux ecclésiastiques de la famille de LANGEAC jusqu'en 1608. Gilbert Allyre (IV) de LANGEAC (?-1620) Comte de DALLET, époux d'Anne LE LOUP de BEAUVOIR (1593-1654) qui en hérita à cette date, la vendit en 1614 au seigneur d'Autheyrat : Pierre Du CROC, époux d'Anne de MONTEYNARD (?-1630).

À partir de cette date, l'histoire d'Escolore se confond avec celle d'Autheyrat, autre fief de la paroisse d'Égliseneuve dont le dernier seigneur fut à partir de 1783 François Antoine Etienne de MONTAIGNAC (1764-1825) époux d'Aglaé Françoise de CHAPT de RASTIGNAC (1768-1832).

 

Le Château

Il a dû être édifié pendant la guerre de cent ans, vers la fin du XIVème siècle. C'était le siège d'une juridiction. Chaque habitant de la « justice d'Escolore » devait apporter sa redevance annuelle en nature« mesure de Grenier » au château le jour de la St Julien, le 27 Janvier.

Le système défensif de cette enceinte de plus de 2000 mètres carrés était composé principalement par des tours saillantes aux formes arrondies qui flanquaient les courtines. Leurs meurtrières étaient adaptées aux arquebuses de l'artillerie naissante.

Le fort est construit sur une légère éminence d'arkose, sorte de grès à grain fin, vestige de l'ère tertiaire. Il est édifié avec cette même pierre qui a été exploitée jusqu'aux années 1950 dans la carrière des Méradoux. La base des tours et des courtines épaisse de 4 pieds présente du fruit sur lequel ricochaient à hauteur d'homme les objets divers jetés du haut de l'enceinte. On ignore si l'état de ruine où il était déjà parvenu au début du XVIIème siècle est dû aux combats des guerres de religion ou à un abandon entraîné par la désuétude de ses fortifications.

 

 

 

Le fantôme de la tour

Dès que la tour a été restaurée, à l'été 1990, des coups nocturnes frappés ont manifesté une présence. Depuis lors, le phénomène s'est souvent renouvelé avec plus ou moins d'intensité.

Un spécialiste de la question consulté le 13 Août 1996, soir de pleine lune, a conclu à la présence d'une entité de sexe mâle répondant au prénom de Gaspard.
L'entité s'est encore manifestée de manière remarquable la nuit où un jeune couple de passage qui dormait au premier étage de la tour a vu une grosse pierre descellée tomber à ses pieds à l'heure de minuit...

 

La Boutique

Nous avons conservé l'appellation traditionnelle de ce bâtiment qui n'était pas nécessairement lié au commerce mais d'abord à l'artisanat.
C'était l'atelier de Claude PIRONON (AnVI-1880) qui l'avait fait construire en 1852, comme le rappellent ses initiales gravées sur le linteau millésimé de la porte. Il y exerçait sa profession de peigneur de chanvre. Il était connu sous le surnom de « Candie » ce qui laisse supposer qu'il excellait à produire du fil blanc. On peut aussi imaginer que ce sobriquet découlait d'un caractère candide, voire d'une opinion politique conservatrice, l'un n'excluant d'ailleurs pas l'autre. Une autre explication serait que l’un de ses ancêtres aurait autrefois participé à l’expédition de Candie. En 1829 il avait acheté « un cuvier et son siège » dans la succession d'un habitant du hameau voisin des « Loubatoux » sans doute pour ses besoins professionnels.

Au rez-de-chaussée de la boutique, ont été réunis des instruments de musique, du XIXème siècle, principalement des harmoniums mais aussi harmoniflûte, serinette, ophicléïde, piano...

 

L'Association

Créée en 1996, elle s'est donné pour mission d'aider à la connaissance, la sauvegarde, la promotion, la mise en valeur, la conservation, la restauration, l'agrandissement, la défense et l'illustration du Château d'Escolore et de son environnement.

On peut lui apporter son soutien en adhérant à ses statuts.
La cotisation annuelle minimale est fixée à la somme de 7,50 €.

Les adhérents reçoivent une lettre semestrielle dont un aperçu figure sous le lien suivant : let.doc

 

Février 2004



Association loi 1901
63160 Égliseneuve près Billom
0 473 689 194
Siège et correspondance : 16, Avenue Laurent-Moutton,
83210 Solliès-Toucas
(Fax : 0 494 338 896)

mailto:escolore@chez.com

 

 

 

 

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